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MADAME DE SALM

(1767-1845)


Les Pensées[1] de Mme de Salm, fruit de quarante années d’observation, se divisent en trois parties : la première est relative aux hommes en général : la seconde, à la philosophie ; la troisième, à la littérature.

Constance-Marie de Theis, dame Pipelet, plus tard princesse de Salm-Dyck, naquit en 1767. Son père, Alexandre de Theis, appartenait à une ancienne famille noble de Picardie. Il dirigea l’éducation de sa fille qui, à quinze ans, parlait quatre langues. En 1789, Constance de Theis épousa M. Pipelet de Leure, membre de l’Académie de chirurgie, fils d’un secrétaire du Roi.

Quelque temps après son mariage, elle publia plusieurs pièces de vers qui la firent surnommer par Joseph-Marie Chénier la « Muse de la Raison ».

Divorcée en 1799, elle épousa en 1803 le prince de Salm-Dyck.

Outre ses Pensées, la princesse de Salm-Dyck écrivit : Mes soixante ans ou mes souvenirs politiques et littéraires ; les Vingt-quatre heures d’une femme sensible ; Éloges historiques de Sedaine, de Gaviniès[2] et de Lalande ; Discours

  1. Ouvrages divers en prose par Mme la princesse Constance de Salm-Dyck, Paris, Firmin-Didot frères, libraires, rue Jacob, n° 24, 1835.
    Avec cette épigraphe :
    Plus nos esprits s’élèvent et s’éclairent, plus nous sentons le besoin le reporter nos regards sur nous-mêmes.
    Pensées (2e partie).
  2. Célèbre violoniste.