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MADAME DE KNORR

(1827-1908)


La baronne Joséphine de Knorr., chanoinesse honoraire du chapitre de Brünn, est née en 1827 et mourut dans château de Gresten (Basse-Autriche), en 1908. Mlle Louise Read qui préfaça la première édition de ses Pensées[1], écrit que Mme de Knorr était « devenue presque Française par ses « Longs séjours à Paris et son amour pour la France ». Mlle Read la connut chez Mme Ackermann qui disait de Mme de Knorr : « C’est la meilleure âme qui soit au monde. »

— Telle est la vertu de l’eau que la plus sale lave encore quelque chose.

— Ce qui manque au monde c’est la charité ; mais il y a plus d’amour qu’il n’en faut.

— Quelle crédulité chez les menteurs ! Ils croient qu’on les croira.

— C’est encore quelque chose, l’âpre joie des larmes.

— Il y a une préséance fâcheuse, c’est celle que donne l’âge.

— L’initiative de la jeunesse vaut l’expérience des vieillards.

  1. Baronne de Knorr, Pensées du soir. Paris, Lemerre, 3e édition, 1908, petit in-12.