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JEANNE BROUSSAN-GAUBERT


Mme Jeanne Broussan-Gaubert est née à Liège (Belgique), Outre ses pensées[1], elle a publié Lettres d’une Fiancée, petit in-8, à la Nouvelle Revue (1909) ; L’amour-jardinier, conte, petit in-16 (Sansot, 1910) ; Josette Chardin ou l’Égoïste (Sansot, 1912), Reviendra-t-il, Barberine danseuse, Loula (1920), et fait représenter au théâtre François-Coppée Le plus fou des trois, un acte en prose (avril-mai 1912).

— Il est curieux de constater la défaite de l’énergie, de La sincérité, de la hauteur morale, à une époque où il est à la mode de citer Ecce homo ou « Zarathoustra ».

— Avoir mis toute son énergie à poursuivre un but, l’atteindre. Et puis le contempler avec tristesse en se disant : « Je me suis peut-être trompé ? C’était cet autre qu’il fallait poursuivre… »

— Je songe avec pitié aux nombreuses femmes qui n’ont pas été paresseuses, à celles qui, ayant peiné leur vie entière, ne virent jamais leur salaire d’une semaine atteindre vingt francs. Je me rappelle quelques enfants de huit et dix ans qui, visités un jour de Noël, mangèrent une orange pour la première fois.

  1. La nouvelle bourgeoise, Propos, Pensées et Étrennes d’une Parisienne en 1911, recueillies par Jeanne Broussan-Gaubert ; dessins inédits de M1le Albertine Bernouard ; petit in-16 carré. À la belle Édiion, Paris, 1911.