Aller au contenu

Page:Carmontelle - Conversations des gens du monde, tome 1.djvu/140

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

n’y a qu’à bien vouloir, & ne jamais se piquer, ni se rebuter.

La Comtesse.

Oui ; mais il faut avoir votre tête.

La Marquise.

Adieu, ma chère Comtesse… Embrassez-moi donc.

La Comtesse.

De tout mon cœur.

La Marquise.

Je cours chez ma sœur, qui sûrement s’impatiente beaucoup. Allons, laissez-moi donc aller.

La Comtesse.

Eh bien, je ne veux pas vous tourmenter, je vous laisse.

La Marquise.

Adieu, Comte ; je ne vous dis rien : nous nous verrons ce soir.