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Page:Carmontelle - Conversations des gens du monde, tome 1.djvu/305

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La Présidente.

Moi, grand’mère ! Quelle idée ! fi donc ! Ah çà, je m’en vais. Madame, je suis fort aise de vous avoir trouvée. Bon, j’oubliois une chose que vous saurez sûrement.

Mad. de Sourdeil.

Quoi donc ?

La Présidente.

C’est, s’il est vrai que l’Abbé Loraux donne un bal ?

Mad. de Sourdeil.

C’est-à-dire, que c’est sa sœur.

La Présidente.

C’est la même chose. Ce qui me fait désirer d’en être sûre, ce sont mes nièces, que je veux y faire prier.

Mad. de Sourdeil.

Vous ferez très-bien.

Le Président.

Ma fille, vous ne voyez pas que Madame de Sourdeil vous reconduit.