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Page:Carmontelle - Conversations des gens du monde, tome 1.djvu/383

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M. de Clera.

Et elle croit que quand ils sont chers à nourrir, il ne lui en coûte pas davantage.

Mad. de Peranval.

C’est que Madame ne pense, que tout ce qui vient à Paris, pour notre usage, nous est apporté par des voitures, qui sont tirées par des chevaux.

Mad. de Lezi.

Je vous demande pardon, Madame, je vois même tous les jours, en allant ou en revenant du Bois de Boulogne, des batteaux tirés par des chevaux.

M. de Clera.

Cela fait que les denrées sont plus chères, puisque la nourriture des chevaux est augmentée.

Mad. de Lezi.

Oh ! mais, je n’achète point de denrées, moi, mon oncle ; vous le savez bien.

M. de Clera.

Ce que je sais, c’est qu’il faut que je vous emmène ; il est tard, pour ce que nous avons à faire encore aujourd’hui.