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Page:Carmontelle - Conversations des gens du monde, tome 1.djvu/459

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Mad. de Saint-Yard.

Si je l’avois su plutôt, j’ai eu deux occasions dont j’aurois pu profiter.

La Baronne.

C’est que nous avons toujours cru que cela ne se retarderoit pas assez pour nous donner le tems qu’il nous falloit.

Mad. de Saint-Yard.

Eh ! vraiment oui, je conçois cela : ah ! mondieu, que je suis fâchée !

La Baronne.

Nous le sommes autant que vous. Si vous aviez vu les chevaux, comme tout cela avoit bon air ; vos regrets seroient encore bien plus vifs.

Mad. de Saint-Yard.

Je ne le crois que trop ! ah ! ne m’en parlez pas.

La Baronne.

Nous n’avons plus de ressources.

Mad. de Saint-Yard.

Que ferons-nous donc ?