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La Comtesse.
Oui, & que vous n’auriez pas eu sans la vigilance, le crédit & les soins de la Marquise.
Le Comte.
Je crois bien qu’elle prévoyoit dès-lors, que par ce moyen, vous ne pourriez pas refuser de donner votre Fille à son Fils.
La Comtesse.
Elle ne savoit pas qu’elle seroit un si bon parti.
Le Comte.
Elle savoit que votre Oncle, qui lui destinoit son bien, ne vivroit pas long-tems. Je vous réponds que c’est une femme adroite.
La Comtesse.
Eh bien ! tant mieux pour nous.
Le Comte.
Je le souhaite. Allons, allons, je m’en vais toujours.
La Comtesse.
Vous reviendrez de bonne heure ?
Le Comte.
Oui, oui.