Page:Carmontelle - L’Abbé de plâtre.djvu/30

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M. L’ÉCHALAS.

On ne sait plus à présent par où entrer dans les maisons ; on ne trouve que des fausses portes, des fausses fenêtres…

M. DE St. IVAL, à part.

Comment faire ? M’en irai-je ? Écoutons, puisqu’il parle seul.

M. L’ÉCHALAS.

Oui, c’est toujours de la peinture par-ci, de la peinture par-là ; & avec toutes ces chiennes de décorations d’à présent, on vous fait casser le nez contre les murailles.

M. DE St. IVAL, à part.

Il me paroît assez ivre.

M. L’ÉCHALAS.

Si je n’y avois été attrapé qu’une fois, à la bonne-heure ; mais c’est que cela m’arrive tous les jours, encore hier.

M. DE St. IVAL.

Je crois que j’en tirerai parti.

M. L’ÉCHALAS.

Qu’est-ce qui dit que j’en ai menti ? C’étoit le soir ; ma foi, la nuit tous chats sont gris.