Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LABRIE.
Et que voulez-vous donc faire ici ?
M. DE St. IVAL.
Savoir si je pourrai être aimé.
LABRIE.
Quoi ! vous n’en êtes encore que là ?
M. DE St. IVAL.
J’ignore ce qu’elle peut penser de mon amour : je lui ai écrit plusieurs fois pour le savoir, & elle ne m’a fait aucune réponse.
LABRIE.
Et vous croyez qu’elle vous aime ?
M. DE St. IVAL.
Je n’en sais rien, te dis-je : je sais seulement qu’elle a reçu mes lettres ; & quoiqu’elle ne m’ait pas répondu, elle paroît me voir sans peine. Peut-être la timidité & la pudeur la retiennent. Enfin, je veux savoir mon sort, & pour cela, être à portée de lui parler & de la faire expliquer.
LABRIE.
Et si vous ne réussissez pas & qu’on vous