— Est-ce que vous pensez comme elle ?
— Ma foi non, je suis de mon pays, je suis et je serai toujours Français.
— Elle voudra vous convertir, vous obliger à changer d’opinions, et à n’avoir que les siennes et celles de sa société.
— C’est cette même société qui m’a déjà un peu retenu sur le désir que j’avais de m’attacher à elle.
— Laissez-la en paix avec sa coterie, tous ces gens ne feraient que vous envier, vous dédaigner et vous ennuyer.
— Ma foi, je crois que toutes réflexions faites, vous avez raison.
— Occupez-vous d’une manière qui puisse vous convenir et qui vous soit agréable ; soyez gai, cela est rare ; mais pour cela songez qu’il y a toujours des moyens de consolation à votre âge quand on trouve des infidèles.
— Je suis plus certain que jamais que