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Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/211

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CHAPITRE XXIX.

— Je ne vois pas pourquoi, surtout dans ce moment-ci.

— Vous ignorez peut-être qu’il y a une femme qui est très-occupée de vous, qui m’en parle sans cesse, et ce n’est pas ce qui me plaît davantage.

— Et quelle est cette femme ?

— Madame de Verancour.

— Madame de Verancour ! et vous l’aimez ?

— C’est-à-dire, j’espérais avant d’avoir découvert toutes ses inquiétudes sur ce que vous pouviez être devenu ; je voudrais la voir moins songer à vous, et peut-être y aurait-il un moyen, si vous vouliez y consentir ; ce serait un grand plaisir que vous me feriez.

— Quel moyen pourrais-je employer pour cela ?

— Le voici : je voudrais vous voir lié avec une femme très-aimable, et à qui vous plairez certainement.

— Et quelle est cette femme ?