Aller au contenu

Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/213

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
207
CHAPITRE XXIX.

— Et s’il en arrive autrement, il faudra que je renonce à madame de Verancour.

— Sur quoi vous ne comptez pas.

— Il est vrai.

— Allons, rendez-vous à Auteuil à neuf heures.

— À neuf heures précises. Adieu, à ce soir.

— Et vous vous y rendîtes ?

— Vous allez voir. J’arrivai à Auteuil à l’heure prescrite. Je connaissais la maison. Je sonnai, je frappai longtemps avant qu’il vînt personne. J’imaginai qu’on ne me laissait là que pour que madame de Verancour pût me voir à cette porte. Enfin l’on m’ouvrit, et j’entrai jusque dans le boudoir. Devinez qui j’y trouvai ?

— Ma foi ! je ne sais qu’imaginer.

— Eh bien ! c’était madame de Verancour.