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Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/234

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LES FEMMES

— Quoi ! il y a une liste pour la petite porte ?

— Allons, vous êtes un fou. A-t-on jamais dit de pareilles choses ?

— Adieu, Madame, je m’en vais.

— Et où allez-vous ?

— Penser à tout ce que je trouve de délicieux dans votre personne.

— Vous croyez me connaître.

— Ah ! parbleu, que trop ?

— Pour votre repos ?

— Pour mon repos ? Ah ! oui, oui, pour mon repos.

— Vous pensiez à autre chose.

— Non, en honneur.

— Ma belle-sœur vous occupe fort.

— Vous êtes la vingtième personne qui me dit cela.

— Ce qui est vrai, frappe tout le monde.

— Je la respecte infiniment, elle est amie de cette pauvre madame de Drine-