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réponde que tout a été dissipé du temps de mon oncle.
M. DUBOULOIR.
C’est sûrement ce qu’elle répondra, s’il n’y a point eu de remplacement des fonds provenus de la vente de ces terres ?
Le CHEVALIER.
Je n’ai point d’argent à manger à plaider, ainsi je suis fort embarrassé.
M. DUBOULOIR.
Vous devez l’être en effet.
Le CHEVALIER.
Voilà pourquoi je m’adresse à vous, Monsieur, parce que vous êtes voisin de Madame Derupert, & que…
M. DUBOULOIR.
Quoi ! c’est Madame Derupert ?
Le CHEVALIER.
Oui, Monsieur, c’est la veuve en question.
M. DUBOULOIR.
Madame Derupert est très-avare, & si elle a envie de vous frustrer, je ne suis pas étonné qu’elle n’ait pas voulu placer ces fonds. Il pourroit très-bien se faire, si l’on n’a point de connoissance d’acquisitions, de