Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 1.djvu/192

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sion de vous faire ma cour, pour n’en pas profiter le plus long-temps qu’il me sera possible. Il faut bien que nous causions un peu.

Le COUREUR, criant.

Monsieur le Duc, voilà votre carrosse.

Le DUC.

C’est bon, c’est bon. Mesdames, je vois bien que je ne puis vous être bon à rien, j’en suis outré, furieux ! je m’enfuis. Demain j’aurai sûrement l’honneur d’aller à votre porte me présenter…

Mad. DE MIRVILLE.

Justement je soupe chez moi, Madame de Vermont y sera, cela seroit bien honnête à vous, si vous y veniez.

Le DUC, en s’en allant.

Je ferai l’impossible pour vous en aller demander.

Mad. DE MIRVILLE.

Hé bien, Madame, comment trouvez-vous cela ? n’avez-vous pas cru qu’il alloit rester avec nous ?

Mad. DE VERMONT.

Bon ! voilà comme sont à présent tous les hommes.