Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
M. DE GERCOURT.
Vous l’avez estimé dix mille francs ?
M. DE MIREVAULT.
Oui, est-ce que vous voulez me le vendre cela ?
M. DE GERCOURT.
Fi donc ! voici ce que je veux dire ; vous mariez ma niece, je serai obligé de lui faire un présent.
M. DE MIREVAULT.
Eh bien, vous lui donnez ce diamant ?
M. DE GERCOURT.
Oui ; mais vous me rendrez mes cent louis.
M. DE MIREVAULT.
Mais, vous ne lui donnerez rien par cet arrangement-là.
M. DE GERCOURT.
Je vous demande pardon, & l’excédent des cent louis ?
M. DE MIREVAULT.
Cela ne se peut pas, & vous vous moquez de moi.
M. DE GERCOURT.
Non, je ne le cède qu’à cette condition.
M. DE MIREVAULT.
C’est un peu vilain, ce que vous faites-là.