Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 1.djvu/366

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Mad. GOURSAIN.

Il faudroit le prier devenir un jour à notre maison de Passy.

Mad. MERIGON.

Ah, que c’est bien dit !

M. MORANDAL.

Il ne demanderoit pas mieux.

Mad. GOURSAIN.

Comme cela feroit enrager Madame Angrand, avec sa vieille Croix de Saint-Louis ! elle qui dit toujours, qu’elle n’aime que les gens de condition ? Il faudra arranger cela ; entendez-vous, Monsieur Morandal ?

M. MORANDAL.

Oui, oui, laissez-moi faire.

M. MERIGON.

Dites donc un peu, vous autres ; qu’est-ce que vous avez fait de l’Abbé ?

Mad. MERIGON.

Il est allé à son concert de la rue de la Verrerie.

M. GOURSAIN.

Et, viendra-t-il souper ?

Mad. GOURSAIN.

Il nous a promis sans faute de n’y pas manquer…