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Scène III.
M. D’ORVILLE, LA BRIE, COMTOIS, portant le poulet.
LA BRIE.
Apporte du pain.
COMTOIS.
Il y en là, j’apporte le poulet. Quoi ! il dort déjà ?
LA BRIE.
Je ne fais pourtant que de le quitter.
COMTOIS.
Mais son poulet va refroidir. Réveille-le.
LA BRIE.
Moi ? je ne m’y joue pas, il crieroit comme un aigle.
COMTOIS.
Comment ferons-nous ?
LA BRIE.
Je n’en sais rien ; cela nous fera dîner à je ne sais quelle heure, & je meurs de faim.
COMTOIS.
Et moi aussi ; ma foi, je m’en vais l’éveiller.
LA BRIE.
Tu n’en viendras jamais à bout.