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M. FRÉMONT.
Tant mieux, cela prouve qu’elle a balayé le reste des humeurs.
COMTOIS.
C’est ce que nous avons dit à Monsieur.
M. D’ORVILLE.
Mais, Monsieur, je meurs de faim.
M. FRÉMONT.
N’avez-vous pas mangé votre aile de poulet, comme je vous l’avois ordonné ?
LA BRIE.
Bon ! Monsieur a bien plus fait, il a mangé le poulet tout entier.
M. FRÉMONT, en colere.
Le poulet entier !
COMTOIS.
Et bu sa bouteille de vin.
M. FRÉMONT, en colere.
Sa bouteille de vin & un poulet !
M. D’ORVILLE.
Hé, Monsieur, je mourois de faim.
M. FRÉMONT, en colere.
Vous mouriez de faim ! vous n’êtes pas plus raisonnable que cela ?
M. D’ORVILLE.
Hé, Monsieur, c’est comme si je n’avois rien