Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 2.djvu/165

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M. DE CLERVAUT.

Je ne l’abandonne point ; & si je la croyois capable de penser comme toi…

M. DE SAINT-VAL.

Que ferois-tu ? renoncerois-tu à tes projets sur Madame d’Orville ?

M. DE CLERVAUT.

Mais… cela me coûteroit.

M. DE SAINT-VAL.

Laisse donc aller les choses ; & songe à t’amuser. Te voilà tout sérieux.

M. DE CLERVAUT.

Tu m’as troublé l’imagination.

M. DE SAINT-VAL.

Tiens, voilà Madame d’Orville.

M. DE CLERVAUT.

Tu crois que c’est elle ?

M. DE SAINT-VAL.

Sûrement ; allons, reprend ta bonne humeur. Pour moi, je vais tenter aussi une aventure : si je la manque, je ne m’en pendrai pas.