Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 2.djvu/184

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M. Le CLERC.

Oui, la voilà.

M. Le MAIRE, lisant.

Cela est très-bien ; je vous ai la plus grande obligation.

M. Le CLERC.

Point du tout, si vous m’aviez dit cela plutôt, il y a long-temps que votre affaire seroit faite.

M. Le MAIRE.

Je veux faire écrire la défense tout de suite ; mais avant que j’aie mon Peintre, il faudra attendre trois ou quatre jours. Ces gens-là ont autant de peine à se mettre en train, qu’à finir.

M. Le CLERC.

C’est bien vrai ce que vous dites là ; ils commencent un ouvrage, & puis ils s’en vont ; & vous ne les revoyez plus : mais pourquoi envoyer chercher votre Peintre pour cela ?

M. Le MAIRE.

C’est que je n’en connois pas d’autre.

M. Le CLERC.

J’en viens de voir un ici-près, qui écrivoit l’enseigne d’un cabaret.

M. Le MAIRE.

Cela est trop heureux ! Je vais l’envoyer chercher.