Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 2.djvu/197

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qui me prend ; je n’avois plus qu’un mot à écrire ; si je m’étois en allé, si je m’étois trouvé mal, & que je ne fusse pas revenu, qu’est-ce que vous auriez dit ?

M. Le MAIRE.

Que le diable vous emporte.

M. RAPHAËL.

Enfin, voilà qui est fait ; vous devez être content.

M. Le MAIRE.

Oui, très-fort, sous peine de punition ; & cela ne fait rien !

M. RAPHAËL.

Comment, Monsieur…

M. Le MAIRE.

Allons, allez-vous-en chez moi ; on vous payera.

M. RAPHAËL.

Mais, Monsieur, je ne veux pas que vous vous plaigniez de moi. Si vous voulez que je fasse encore quelque chose, vous n’avez qu’à dire…

M. Le MAIRE.

Allez-vous-en, vous dis-je.