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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 2.djvu/246

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Mlle. JAVOTTE.

Je m’entends bien, Maman ; tenez, l’amitié, c’est je crois, ce que je sens pour vous, pour ma tante, pour ma cousine…

Mad. LOUVIER.

Oui, cela est vrai.

Mlle. JAVOTTE.

Et l’amour est une autre amitié qu’on sent pour…

Mad. LOUVIER.

Achevez, pour ?…

Mlle. JAVOTTE.

Pour des hommes.

Mad. LOUVIER.

Pour des hommes ? Mais est-ce que vous n’avez pas aussi de l’amitié pour votre oncle ?

Mlle. JAVOTTE.

Oui ; mais ce n’est pas-là ce que je veux dire.

Mad. LOUVIER.

Allons, allons ; vous rêvez. Croyez-moi ; c’est ce que vous avez de mieux à faire.

Mlle. JAVOTTE.

Je le sais bien, Maman.

Mad. LOUVIER.

Si vous le savez, pourquoi donc avoir des idées comme celles-là ?