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vient ; n’est-ce pas ce que vous en vouliez savoir ?
M. D’ORSANT, à Monsieur de Bourval.
Mon ami, ce polisson-là est plus dangereux que vous ne le croyiez.
Le CHEVALIER.
Ah ! mon oncle, vous m’aimez !…
M. D’ORSANT.
Je t’entends, & tu n’as pas besoin de t’expliquer. (À M. de Bourval.) Allons, mon ami, imitez-moi, je donne tout mon bien à mon neveu ; accordez-lui Mademoiselle de S. Edme, vous remplirez entierement les volontés de son pere.
M. DE BOURVAL, bas à Monsieur D’Orsant.
Mais vous savez…
M. D’ORSANT.
C’étoit des desirs & non pas de l’amour que vous aviez, & vous retrouverez aisément avec une autre, ce que vous perdez avec elle.
M. DE BOURVAL, bas.
Paix donc.