Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 3.djvu/163

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M. DELALANDE.

Oui. Ils sont vilains.

M. DUVAL.

Vilains, oui, c’est ce qu’ils sont, & dressés ! Il n’y a rien de si agréable à mener ; j’ai pourtant envie de m’en défaire.

M. DELALANDE.

Si tu veux les troquer contre mon cheval anglois…

M. DUVAL.

Quoi, cette grande rosse que tu avois l’autre jour au Bois de Boulogne ?

M. DELALANDE.

Oui, une rosse ! je ne le donnerois pas pour quatre-vingt louis.

M. DUVAL.

Allons donc !

M. DELALANDE.

Ah ! voilà Despressins.

M. DUVAL.

C’est vrai.

M. DELALANDE.

Je m’en vais l’appeller. Despressins ?