Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 3.djvu/190

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M. DELAMERCI.

Je ne crois pas, & puis cela seroit trop long, je pars demain.

L’ABBÉ.

Hé bien ! à votre retour.

M. DELAMERCI.

Non, je vous en supplie ; dites ce que vous en voulez.

L’ABBÉ.

Je ne fais ordinairement que des échanges, & j’ai une chose en vue pour laquelle je la donnerois volontiers. Si vous pouviez l’avoir…

M. DELAMERCI.

Je l’aurois bien si j’avois le temps, chargez-vous de l’acheter. Combien en veut-on ?

L’ABBÉ.

C’est une affaire de dix louis.

M. DELAMERCI.

Eh bien ! je m’en vais vous les donner. Votre Othon est-il chez vous ?

L’ABBÉ.

Non, je l’ai ici.

M. DELAMERCI.

Finissons notre affaire.