Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 3.djvu/312

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M. DEBONNIERE.

Non, d’honneur ! & il voudroit savoir s’il a quelque chose à se reprocher vis-à-vis de toi.

M. DUGRÉPONT.

Hé ! parbleu ! sans doute, suis-je homme à me fâcher sur rien ? En un mot, c’est très-mal à lui, & je devois m’y attendre.

M. DEBONNIERE.

Mais, qu’est-ce que c’est ?

M. DUGRÉPONT.

Puisque tu veux absolument le savoir, je vais te faire juge de ce procédé-là. Tu me diras si, entre amis, tu as jamais rien vu de pareil.

M. DEBONNIERE.

Voyons ?

M. DUGRÉPONT.

Je le rencontre ici, tout-à-l’heure ; nous parlons du temps qu’il fait : je lui dis que c’est un joli temps pour chasser. Il me répond que oui ; je me plains de ce que ma Terre est trop loin, pour que je puisse y aller d’un moment à l’autre.

M. DEBONNIERE.

Fort bien.