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M. DE S. FIRMIN.
Ah ! si le Ciel nous favorise quelque jour, je sens que toutes les épreuves que nous aurons souffertes seront un bien pour moi, puisqu’elles me font connoître l’excellence de ton cœur & la délicatesse de ton ame.
PAULINE.
C’est mon amour pour toi…
M. DE S. FIRMIN.
Ah ! tu méritois un meilleur sort ! qu’il est cruel de voir souffrir celle qui n’est faite que pour faire le bonheur de tous ceux qui la connoissent !
PAULINE.
Eh ! ne fais-je pas le tien ? que me faut-il de plus ?
M. DE S. FIRMIN.
N’être pas en proie du moins à l’affreuse nécessité ; mais tâchons de nous y soustraire ; voyons ensemble ce qui nous reste dont nous puissions subsister.
PAULINE.
J’ai prévenu ton projet, viens & tu verras… Mais on frappe fortement ; qui pourroit-ce être ?