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toujours au moment de ne pas mériter cette estime, & craindre de me voir confondue avec tant d’autres femmes, est un supplice continuel. S’il étoit possible que ce fût pour un ingrat, j’en mourrois de douleur.
Le VICOMTE.
Que dites-vous, Comtesse, moi ingrat !…
La COMTESSE.
Je le crains.
Le VICOMTE, à genoux.
Je jure à vos pieds…
La COMTESSE.
Ah ! Vicomte !… Ô Ciel ! levez-vous. C’est mon mari : il vous a vu. Je suis perdue !
Le VICOMTE, toujours à genoux.
Non, non, laissez-moi faire, & ne vous troublez pas.
Scène III.
Le COMTE, La COMTESSE, Le VICOMTE.
Le VICOMTE, se levant lentement.
Ah ! Comte, je vous en prie, aidez-moi à