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M. DE PLAVEAU.
Non, j’avois trouvé un autre ton, à Nogent, que je cherche. Ah ! je crois que le voilà : écoutez, je vous prie. A boire pour le Roi, non, non. A boire pour le Roi ; ce n’est pas tout-à-fait cela, je le sens bien.
M. DE S. BRICE.
Je vous assure que c’est à merveille.
M. DE PLAVEAU.
Vous me flattez ; mais si vous m’aviez entendu à Nogent, vous verriez bien… tenez, voilà, je crois, comme je disois : à boire pour… je ne saurois retrouver ce ton-là ; mais d’ici à demain, il faudra bien en venir à bout.
M. DE S. BRICE.
Sûrement, je vous demande bien pardon, mais…
M. DE PLAVEAU.
C’est juste, il faut que chacun fasse ses affaires, je suis bien-aise d’avoir fait l’honneur de votre connoissance ; parce qu’on cause quelquefois.
M. DE S. BRICE.
Prenez donc votre lumiere.
M. DE PLAVEAU.
Ah ! oui, j’oubliois… quand on a quelque