Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 4.djvu/282

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M. DE LA BRUYERE.

Quoi ! toujours avec vos Romans ?

Mad. DE LA BRUYERE.

Oui, celui-ci est charmant !

M. DE LA BRUYERE.

Bon ; c’est toujours la même chose.

Mad. DE LA BRUYERE.

Vous le croyez, & vous n’en avez, peut-être, jamais lu.

M. DE LA BRUYERE.

Pardonnez-moi, autrefois, au College ; mais c’est du temps perdu.

Mad. DE LA BRUYERE.

Je ne trouve pas cela. Quand des gens vraiment vertueux éprouvent des malheurs qu’ils pourroient faire cesser, s’ils étoient capables de renoncer à l’honneur, à la vertu ; ces situations sont si intéressantes, si touchantes, que je voudrois connoître ces malheureux, pour pouvoir les consoler, adoucir leurs maux, les partager ; ce desir est une jouissance délicieuse !

M. DE LA BRUYERE.

Vous n’avez pas besoin de ces livres-là,