Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 5.djvu/159

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M. De SAINT-MAUR.

Moi ?

Dame FRANÇOISE.

Oui ; eh bien, où seroit le mal avec sa nièce ? Il auroit raison ; & si j’avois un oncle, je ne voudrois pas qu’il se gênât avec moi.

M. De SAINT-MAUR.

Expliquez-moi donc…

Dame FRANÇOISE.

Tenez, Monsieur de Saint-Maur, Monsieur se met toujours en robe-de-chambre quand il est chez lui, voilà la sienne que j’ai apporté tantôt, il n’a pas voulu la mettre, parce qu’il m’a dit qu’il lui venoit du monde ; moi je sai que cela le gêne.

M. De SAINT-MAUR.

Eh bien ?

M. Le ROND.

Eh bien, voilà tout, elle dit vrai.

Mlle De L’ÉPINE.

Non, ce n’est pas cela.

M. Le ROND.

Pardonnez-moi, Mademoiselle, je vous ai demandé les libertés du mariage.