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M. VICTORIN.
Sûrement, je vous aime.
Mad. VICTORIN.
Vous allez peut-être croire que je ne vous aime pas, moi.
M. VICTORIN.
Je ne dis pas cela.
Mad. VICTORIN.
Pourquoi donc me trouver ridicule ?
M. VICTORIN.
Eh bien, je vous demande pardon.
Mad. VICTORIN.
Vous ne m’auriez pas dit cela avant d’être mon mari : convenez qu’il y a deux ans…
M. VICTORIN.
Je vous dis que j’ai tort.
Mad. VICTORIN.
Hélas ! pourquoi ne peut-on pas rester amans après le mariage !
M. VICTORIN.
Croyez-vous que je ne le suis plus ?
Mad. VICTORIN.
Mais pourquoi ce ton brusque, indifférent & froid, que vous avez tous ? Est-ce qu’il y a