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Mlle. De SAINT-AURELE.
Oui, quand il ne le faut pas ; & je suis sûre que ce sont vos distractions qui auront appris à mon pere que nous nous aimons.
M. De VALBERT.
Oh, je ne suis plus distrait.
Mlle. De SAINT-AURELE.
Vous ne l’êtes plus ?
M. De VALBERT.
Non, non, je me suis bien corrigé.
Mlle. De SAINT-AURELE.
Oui, très bien ; en sortant hier de la maison où nous avons soupé, vous avez fait à Madame de Berly toutes les questions que vous me faites ordinairement, & toujours en l’appellant Mademoiselle.
M. De VALBERT.
Moi ?
Mlle. De SAINT-AURELE.
Je vous ai entendu lui parler de son pere, qui est mort il y a dix ans ; vous lui demandiez s’il sortiroit aujourd’hui.
M. De VALBERT.
Cela n’est pas possible.
Mlle. De SAINT-AURELE.
Cela ne devroit pas être ; mais avec vous,