Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 5.djvu/329

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M. DE LA CHAINIERE.

Mort, viens à mon secours !

Il fait semblant de tirer un poignard.
M. DE TENDREVILLE, pleurant.

Il me fait trembler.

M. DE LA CHAINIERE.

De ces jours que j’abhorre,
Tranchons le cours affreux.

Il se frappe & tombe dans un fauteuil.
M. DE TENDREVILLE, pleurant.

Cela est trop touchant !

M. DU RIVAULT.

Laissez-le donc finir.

M. DE LA CHAINIERE.

Comment je vis encore !…
O vous, tristes témoins de mes cruels malheurs,
Ne m’oubliez jamais, songez toujours… je meurs.

M. DE TENDREVILLE, sanglottant.

Il est mort !… Ah, ah, ah, je n’ai jamais rien vu de si beau !