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& c’est ce qui m’a fait desirer de vous voir ce soir, avant que mon père fût rentré.
M. De VALBERT.
Quoi ! vous n’avez pas autre chose à me dire ? Ah ! vous ne m’aimez plus !
Mlle. De SAINT-AURELE.
Mais je crois que vous êtes fou ?
M. De VALBERT.
Oui, je le suis, d’aimer une ingrate…
Mlle. De SAINT-AURELE.
Sûrement, vous plaisantez : où est l’ingratitude de vous presser de faire tout ce qu’il est possible, pour déterminer mon pere en votre faveur ?
M. De VALBERT.
Ah ! je vous demande pardon.
Mlle. De SAINT-AURELE.
Vous voyez bien que j’avois raison de vous reprocher vos distractions ; puisque même dans ce moment-ci, vous… Mais qu’entends-je ? je crois que c’est mon pere qui rentre déjà.
M. De VALBERT.
Je vais m’en aller.
Mlle. De SAINT-AURELE.
Et par où ? vous le rencontreriez sûrement.