Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
M. BREMIN.
Ecoutez-moi : vous êtes bien heureux que je sois venu ici ; il faut couper court au mal.
M. DE BELRONDE.
Que faut-il faire ?
M. BREMIN.
Je ne vous dirai pas de vous coucher, mais de vous tranquilliser, & de boire de l’eau de poulet toute la journée : nous verrons ce soir s’il faudra vous saigner.
M. DE BELRONDE.
Je croyois me porter le mieux du monde.
M. BREMIN.
Voilà comme souvent on se trompe, & que l’on ne prévoit rien. Sans moi, je ne sai pas ce qui en seroit arrivé.
M. DE BELRONDE.
Je vous remercie bien, Docteur. Je ne pourrai donc pas dîner ?
M. BREMIN.
Dîner ? Non vraiment. Je m’en vais sonner, pour qu’on vous fasse de l’eau de poulet. Il sonne.