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Mlle. DE COURVILLERS.
Vous ne savez pas ce qui doit nous arriver, on va nous séparer, on me marie.
M. DE SAINT-CLET.
O Ciel !
Mlle. DE COURVILLERS.
Et ce ne peut être avec vous, votre fortune n’est pas assez considérable, pour que nous puissions nous en flatter.
M. DE SAINT-CLET.
Vous me faites sentir un malheur auquel je n’avois pas encore pensé, celui de n’être pas riche.
Mlle. DE COURVILLERS.
Que je hais ce bien que tant de gens desirent ! Et que celui que j’aurai, va me rendre malheureuse !
M. DE SAINT-CLET.
Que savons-nous, si le tems…
Mlle. DE COURVILLERS.
Le tems ? Eh, c’est dans peu qu’on veut me marier. Je vais demander à retourner au Couvent : oui, je me ferai Religieuse, plutôt que