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M. DE SAINT-CLET.
Mais pourquoi m’a-t-il dit des choses aussi dures ?
M. DE LA SAUSSAYE.
Bon, il m’en a dit bien d’autres ; est-ce qu’il faut prendre garde à cela avec les gens à qui l’on a affaire ? tenez, écoutez-moi.
M. DE SAINT-CLET.
S’il n’avoit pas été le pere de Mademoiselle de Courvillers…
M. DE LA SAUSSAYE.
Eh-bien, l’auriez-vous tué, comme le Cid qui tue le pere de sa maîtresse ? voyez après l’embarras où il a été pour l’épouser, encore n’a-t-il eu qu’une promesse. Tenez, quand on a un ami qui se mêle de vos affaires, il faut avoir confiance en lui.
M. DE SAINT-CLET.
Ah, Monsieur, sans doute, je voudrois pouvoir espérer…
M. DE LA SAUSSAYE.
Laissez-moi donc vous dire. Allez-vous-en chez Mademoiselle de Courvillers attendre…