Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 6.djvu/331

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Guy bien heureux ; car je vous avoue que sans l’amour que j’ai pour Madame de Fourville, je crois que j’aurois été amoureux de vous.

Mad. DE MONGAST.

Voulez-vous que je le lui dise ?

M. DE VALPIERRE.

Ah, gardez-vous-en bien, ne plaisantez pas là-dessus.

Mad. DE MONGAST.

Laissons cela. Parlez-moi vrai ; croyez-vous la rupture de Saint-Guy & de Madame de Bonpart, sans retour absolument ?

M. DE VALPIERRE.

Je crois pouvoir vous l’assurer ; il y a six mois qu’ils ne se sont vûs.

Mad. DE MONGAST.

Mais, croyez-vous que Saint-Guy en soit entiérement détaché ?

M. DE VALPIERRE.

Oui ; car il ne m’en parle plus, ni en bien ni en mal.

Mad. DE MONGAST.

Il l’a vivement aimée ?