Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 6.djvu/371

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. ROBINEAU, le fils.

Je me souviens à présent, voyons. à la tête à perruque.

» Ah, n’en voilà que trop ! c’est trop me faire entendre,
» Madame, mon bonheur, mon crime, vos bontés.
» Et sçavez-vous pour moi tout ce que vous quittez ?

Il se jette à genoux.

» Quand pourrai-je à vos pieds expier ce reproche ?

ETIENNE, entrant avec Monsieur Robineau.

Eh, Monsieur, la voilà votre perruque, je sçavois bien qu’elle n’étoit pas perdue. Il emporte la tête à perruque.

M. ROBINEAU, le fils.

Eh, que fais-tu donc. Il suit Etienne.

M. ROBINEAU, l’arrêtant.

Quoi, Monsieur, malgré la promesse que vous venez de me faire, vous continuez à jouer la Comédie, & avec ma perruque encore.

M. ROBINEAU, le fils.

Mon père…

M. ROBINEAU.

Qu’avez-vous à dire, quand je vous prends sur le fait ? quoi, vous ne disiez pas là des vers