Aller au contenu

Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 6.djvu/62

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La Mere ROUGEAU.

Ah, voilà ce qu’on appelle parler cela : tenez, Monsieur de Bourclos, asseyez-vous, asseyez-vous. Agathe, donne donc une chaise à Monsieur.

M. DE BOURCLOS.

Ce n’est pas la peine, je vais m’en aller.

La Mere ROUGEAU.

Vous avez des affaires ?

M. DE BOURCLOS.

Oui, j’ai bien de l’embarras dans la tête.

La Mere ROUGEAU.

Eh bien, débarrassez-vous ; quand on a un fardeau trop lourd, il faut le mettre à terre : dites, nous vous aiderons.

M. DE BOURCLOS.

Vous ne savez pas ce que c’est.

La Mere ROUGEAU.

Ma fille en porteroit la moitié ; elle est assez forte pour cela. Dites toujours.

M. DE BOURCLOS.

Non, je ne saurois. Adieu.

La Mere ROUGEAU.

Mais ne vous en allez pas ; nous allons vous