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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 7.djvu/115

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Quand tout devroit t’armer, quoi, tu retiens ton bras !
De ces Grecs insolents commence le supplice ;
Conduits par leur amour, que dans le précipice
Dont j’allois les tirer, tous deux soient engloutis !

ZASKIN.

Je crois à son pouvoir ainsi qu’à ses houris.
Notre amour ne craint rien, n’allarme plus Ulzette.

LE MOUPHTI.

Je ne souffrirai pas que, dans cette retraite,
Tu m’oses insulter, & je vais, au Sultan,
Déclarer tes forfaits, sans attendre un instant.

ZASKIN.

Je punirai les tiens, redoute ma colere.

(Il tire son poignard).