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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 7.djvu/148

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M. DE LA RIVIERE.

Tenez, vous & moi nous ne sommes plus jeunes : pourquoi voulez-vous empêcher la jeunesse de rire ? Souvenez-vous quand, vous étiez au college & moi aussi, de toutes les plaisanteries que nous faisions, pour passer un temps que nous trouvions fort dur alors.

M. D’AVARIN.

Il est vrai ; mais ni vous ni moi n’avons jamais fait de pareilles infamies pour nous amuser.

M. DE LA RIVIERE.

Mais où est donc votre charité, d’accuser ainsi des gens qui n’ont que de la gaieté ?

M. D’AVARIN.

Si j’accusois à tort…

M. DE LA RIVIERE.

On croit souvent entendre des choses qui ont un tout autre sens quand on est au fait.

M. D’AVARIN.

Eh bien, Monsieur, c’est que j’y suis au fait, voilà pourquoi je vous parle si hardiment ; & quand vous craignez que cette maison-ci ne perde sa bonne réputation, moi je crains qu’il ne soit déjà trop tard pour la rétablir.

M. DE LA RIVIERE.

Vous m’effrayez !