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M. D’ALVIN.
Lui-même. Il disoit à quelqu’un, qu’il avoit affaire à Monsieur de Précinat aujourd’hui.
Mlle. DE PRECINAT.
Eh bien ?
M. D’ALVIN.
Vous savez qu’il est amoureux de vous ?
Mlle. DE PRECINAT.
Cela est fort inutile, je vous le jure ; hors vous, je n’épouserai jamais personne.
M. D’ALVIN.
Cette assurance m’enchante ; mais elle ne m’ôte pas toutes mes craintes.
Mlle. DE PRECINAT.
Et quelles craintes pouvez-vous avoir ?
M. D’ALVIN.
Que Monsieur Berniquet ne veuille vous obtenir de Monsieur votre pere, & que le bien dont il vient d’hériter ne le tente ; voilà tout ce que je voudrois savoir ; & pour cela, il faut que j’entende leur conversation.
Mlle. DE PRECINAT.
Vous pourriez vous cacher dans ce cabinet.
M. D’ALVIN.
C’est ce que j’ai envie de faire.