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talie, je devins amoureux d’elle, je l’épousai ; au bout de six mois je la plantai là ; mais elle est venue à Paris me trouver : je lui ai conseillé de chercher fortune, & elle a réussi, comme vous voyez.
LE MARQUIS.
Elle est ta femme ?
BERNARDY.
Oui, Monsieur le Marquis.
LE MARQUIS.
Tu en es peut-être jaloux ?
BERNARDY.
Ah ! Monsieur le Marquis sait bien que nous ne pensons pas comme cela, nous autres, & puis je ne la vois plus.
LE MARQUIS.
Va voir si ma voiture se raccommode, ou si l’autre revient. (Le coureur sort).
![Séparateur](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/74/Sep4.svg/100px-Sep4.svg.png)
Scène III.
LE MARQUIS, L’HAMEÇON déguisé en peintre en miniature.
L’HAMEÇON, faisant la révérence.
Je viens d’apprendre, Monsieur le Marquis, qu’il vous est arrivé un malheur à l’instant, qui seroit bien heureux pour moi, si vous le vouliez.