Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Scène III.
Me. DE MORTILLIERE, Me. DE SOUSAY, L’ABBÉ, Me ROUGEAU.
L’ABBÉ, d’une voix flûtée
Comment, ventre non pas d’un diable, il n’y a pas de chevaux ici ! je ferai casser le Maître de poste.
Me. ROUGEAU.
Monsieur l’Abbé, il n’y en a pas ; il est mort il y a trois ans, le pauvre homme !
L’ABBÉ.
Est-ce vous qui êtes la maîtresse de la poste ?
Me. ROUGEAU.
Oui, Monsieur, à vous obéir.
L’ABBÉ.
A m’obéir ? En ce cas-là, donnez-nous des chevaux.
Me. ROUGEAU.
Mais, Monsieur l’Abbé, je n’en ai pas pour le présent.
L’ABBÉ.
Comment, mort non pas d’un diable, vous