Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 7.djvu/58

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LE CHEVALIER.

Voyons.

M. SOBRIN.

Avez-vous quelqu’un sur qui vous puissiez compter ici ?

Me. DENERÉE.

Oui, il y a le Brun, qui est au Chevalier.

M. SOBRIN.

Eh bien, je vais vous envoyer un temperatif, qu’il lui fera prendre, sans que Madame Babas le sache, & cela arrêtera les progrès de la fievre ; vous en pouvez être sûrs.

Me. DENERÉE.

Allons, envoyez-le promptement.

M. SOBRIN.

Je vous l’apporterai moi même, &, quelque temps après, je viendrai voir l’effet du remede.

Me. DENERÉE.

Allez, ne tardez pas.

LE CHEVALIER, à Madame Denerée.

Je vais conduire le Docteur.

Me. DENERÉE.

J’y vais aussi ; je veux savoir ce qu’il pense réellement de l’état de mon oncle.