Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 8.djvu/184

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lette ; le perruquier lui a mis ses cheveux en queue ce matin pour la premiere fois.

Me. FRANGEOT.

Ces gens-là se ruineront, ma voisine.

Me. VARLOPE.

Il commencent à avoir de bonnes pratiques, à ce qu’ils disent ; mais ce n’est pas tout.

Me. FRANGEOT.

Comment donc ?

Me. VARLOPE.

La voisine Tubleu apprend à chanter dans la musique.

Me. FRANGEOT.

C’est un conte que vous me faites là.

Me. VARLOPE.

Je vous dis que non, ma voisine ; c’est le frere de ma couturiere qui lui montre, il s’appelle Monsieur le Creux, il est à l’opéra : je crois même qu’il soupera ici aujourd’hui avec nous.

Me. FRANGEOT.

Ah ! j’en serai bien aise ; il faudra le prier de chanter.

Me. VARLOPE.

Tenez, voilà le voisin le Noir, il le connoît bien, lui.

Me. FRANGEOT.

Allons, cela est bon.